La Loi dans l’Épître aux Galates (Partie 1)


Mon collègue Matt Moury nous livre une analyse en deux parties du rôle de la loi dans l’Épître aux Galates.

Voici la première partie.


L’épître aux Galates est sans doute l’un des livres les plus commentés de toute la Bible. Probablement écrite par l’apôtre Paul vers 48 après J.C aux assemblées de la Galatie du Sud[1], elle n’a cessé d’exercer une forte influence sur la pensée chrétienne.

La plupart des grands docteurs de l’histoire de l’Église l’ont abondamment commenté (Augustin d’Hippone, Jérôme, Jean Chrysostome, Thomas D’Aquin, Martin Luther, Jean Calvin …). À ce titre, la Réforme protestante doit sans doute autant à la redécouverte de la lettre aux Romains qu’à celle l’épître aux Galates. Le réformateur Martin Luther vouait une passion certaine à cette lettre paulinienne, il aurait notamment déclaré que l’épître aux Galates était son épître, son épouse, sa Catherine de Bora (du nom de sa femme)[2].

Au vingtième siècle, des théologiens renommés comme Karl Barth, William Ramsay ou Hans D. Betz ont cherché à éclairer de nouvelles facettes de la lettre avec plus ou moins de succès. Plus récemment, l’épître aux Galates s’est retrouvée au centre des discussions au sujet de la Nouvelle Perspective sur Paul. Les tenants de cette approche, principalement E.P. Sanders (Paul, the Law and the Jewish People) et N.T. Wright (The New Testament and the people of God), ont remis en cause l’interprétation traditionnelle de la théologienne paulienne. Dans cette compréhension nouvelle, la justification par la foi seule chère au protestantisme est décriée. Aujourd’hui, plusieurs exégètes évangéliques de niveau académique défendent vigoureusement la conception traditionnelle de Galates (notamment Douglas Moo et Thomas Schreiner). Il y a donc tout lieu de penser que Galates n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre. 

Malgré les interprétations divergentes, tous les commentateurs se rejoignent sur un point : l’un des thèmes centraux de la lettre demeure la question de la Loi. La Loi jouait un rôle primordial dans le judaïsme du second Temple, et par extension, a suscité de vifs débats au sein du christianisme primitif. Dans son ouvrage de référence, Paul and the gift, John M.G. Barclay affirme sans réserve que « dans la riche tapisserie du Judaïsme du second temple, il est difficile de trouver un courant qui ne voyait pas la Torah comme la définition de la vertu et de la justice : dans la terre mère comme la diaspora, être juif revenait à suivre la Torah[3] ». 

Il va sans dire que les premiers chrétiens étaient tous juifs, comme le livre des Actes des apôtres le rapporte. Après quelque temps, l’irruption des pagano-chrétiens dans l’Église n’a pas manqué de créer de forts remous. L’une des figures de proue de l’Église primitive, l’apôtre Pierre, dut recevoir une vision divine (Actes 10) pour reconnaitre que des non-juifs pouvaient intégrer le peuple de Dieu. L’épisode rapporté par Paul en Galates 2. 11-14 nous indique que même des années après avoir reçu cette conviction, Pierre avait encore du mal à pleinement accepter cette idée.

On imagine alors facilement le trouble des juifs convertis au mouvement messianique, héritiers millénaires des alliances divines. Que faire des non-juifs entrant dans les assemblées ? Fallait-il les circoncire pour les intégrer à l’alliance ? Depuis Genèse 17 et l’appel d’Abraham, la circoncision était en effet le signe distinctif des membres du peuple de Dieu. Fallait-il les inciter à respecter le calendrier des fêtes juives ? En d’autres termes, était-il nécessaire pour les pagano-chrétiens de respecter la Loi de Moïse afin d’être sauvés ? Ces questions pressantes précipitèrent la tenue du fameux concile de Jérusalem (Actes 15.1-35) en 50 après J.C.

L’interprétation traditionnelle de l’épître aux Galates veut que Paul ait justement eu affaire à des judaïsants cherchant à imposer la Loi aux pagano-chrétiens. Au début de son commentaire, F.F. Bruce explique que « la lettre a été écrite parce que Paul avait entendu parler de personnes ayant visité la terre de mission galate et qui persuadaient les convertis d’accepter une autre forme d’enseignement que ce qui leur avait été donné (…) Selon les informations parvenues jusqu’à Paul, ils essayaient d’imposer aux chrétiens galates certaines exigences de la Loi juive, principalement la circoncision, il était aussi question de respecter certains jours spéciaux, probablement ceux du calendrier juif (4.10)[4] ».

En plus de vouloir imposer la Loi à tous, il semblerait que les judaïsants émettaient de vivres critiques à l’égard de Paul et remettaient en cause son apostolat. Il y avait donc un triple enjeu pour Paul : la pureté de l’Évangile, l’unité de l’Église et la sauvegarde de son ministère apostolique. Face à la poussée judaïsante, Paul écrivit donc une épître au ton polémique, sans les salutations habituelles des écrits épistolaires de l’époque.

Jean Chrystostome écrit : « Quand donc Paul s’aperçut que le feu avait atteint tous les Galates, quand il vit qu’un violent incendie allait consumer l’Église de Galatie, que la maison qu’il avait fondée était ébranlée, et qu’elle était sur le point de s’écrouler, il fut en proie en un juste ressentiment, en proie aussi au désespoir (…) et il leur écrivit cette épître, où il répond à tous les chefs d’accusation accumulés contre lui[5] ». Il convient donc d’analyser cette épître aussi enflammée que structurée afin de comprendre le rôle de la Loi selon Paul dans son argumentation contre les judaïsants. 

Le mot « Loi » (nomos et ses dérivés en grec) apparait trente-deux fois dans la lettre. L’expression « œuvres de la Loi » revient six fois. La première mention de la Loi apparait en 2.16, la dernière en 6.13 (sans compter le mot circoncision mentionné pour la dernière fois en 6.15). D’après Thomas Schreiner, « presque tous les commentateurs sont d’accord sur le fait que la vaste majorité de ces usages (au minium vingt-neuf sur trente-deux) font référence à la Loi mosaïque[6]». Quatre affirmations sur la Loi se dégagent dans l’épître aux Galates : premièrement, la Loi ne sauve pas, deuxièmement, la Loi était une étape temporaire dans le plan de Dieu, troisièmement, la Loi augmente le péché, et, enfin, la Loi est accomplie par l’amour. 

  I. La loi ne sauve pas

Après avoir consacré la majeure partie des deux premiers chapitres à défendre son apostolat, Paul en vient à la question de la loi en Galates 2.16. Sa première déclaration est aussi fracassante que limpide : « nous avons compris qu’on est déclaré juste devant Dieu, non parce qu’on accomplit les œuvres que commande la Loi, mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. C’est pourquoi nous avons, nous aussi, placé notre confiance en Jésus-Christ pour être déclarés justes par la foi et non parce que nous aurions accompli ce que la Loi ordonne. Car personne ne sera déclaré juste devant Dieu parce qu’il aura accompli ce qu’ordonne la Loi » (Galates 2.16). Paul ne saurait être plus limpide : La Loi ne justifie pas. En contexte, Paul explique qu’il avait remis Pierre à l’ordre à cause de son comportement sectaire. Les deux apôtres savaient que ce n’est pas l’obéissance à la Loi qui sauve, mais la foi en Jésus-Christ.

Le verbe « justifier » ou « déclaré juste » (dikaio en grec) est un terme légal qui signifie être déclaré innocent. Paul fait ici référence au verdict eschatologique d’innocence dont bénéficie tout croyant en Jésus-Christ. Dikaio est utilisé à huit reprises dans l’épître dont trois fois dans ce seul verset ! Paul insiste lourdement sur l’incapacité de la Loi à justifier le pécheur. Galates 2.16 est l’un des tournants de l’épître, une véritable révolution copernicienne pour la pensée juive, puisque ce verset affirme d’une part l’incapacité de la Loi à sauver le pécheur et de l’autre la justification par la foi seule pour quiconque (juif ou païen). Thomas Schreiner explique la deuxième partie du verset : « Les juifs, comme peuple de l’alliance, ne peuvent se tenir acquittés devant Dieu sur la base de leur obéissance à la Loi, puisque aucune chair (i.e., aucun être humain – en instant sur la nature pécheresse) ne peut se tenir devant Dieu par les œuvres de la loi[7] ». 

Pourquoi donc la Loi ne sauve-t-elle pas ? Paul répond en Galates 3.11-12 : « Il est d’ailleurs évident que personne ne sera déclaré juste devant Dieu grâce à son obéissance à la Loi, puisque l’Écriture déclare : Le juste vivra grâce à la foi. Or, le régime de la Loi ne fait pas dépendre de la foi la justice de l’homme devant Dieu. Au contraire, il obéit à cet autre principe : Celui qui appliquera ces commandements vivra grâce à cela ». L’apôtre affirme que la Loi ne sauve pas car elle exige l’obéissance complète.

Dans son ouvrage 40 questions about Christians and biblical law, Thomas Schreiner soutient que l’Ancienne Alliance fonctionnait sur ce principe d’obéissance complète : « la structure même de l’alliance mosaïque, ainsi, sous-tend que Dieu exige la perfection. Si une obéissance grande ou substantielle à la Loi était suffisante alors le système sacrificiel serait superflu pour les personnes à la piété la plus remarquable[8] ». Pour Paul, l’être humain ne peut être sauvé de deux manières opposées : soit en obéissant parfaitement à la Loi, soit en plaçant sa foi en Christ. Jean Calvin résume en disant que « la Loi n’est donc pas la foi, c’est-à-dire qu’elle a une manière de justifier l’homme toute contraire à celle de la foi[9] ».  Le raisonnement de Paul est le suivant : il est illusoire de chercher à se justifier par la Loi car ceux qui se placent sous la Loi sont maudits (Galates 3.10) puisque personne n’arrive à parfaitement obéir à la Loi. La seule voie de salut demeure donc la foi en Christ, celui qui est devenu malédiction pour le salut des juifs et des non juifs (Galates 3.13). Se replacer sous la Loi relève de la pure folie destinée à l’échec.

Jean Chrystostome explique le sort des Galates cherchant à se sauver vainement par la Loi : « Puisque celui qui se réfugie sous l’égide de la Loi, ne peut être sauvé par elle, et s’exclut de la grâce, à quoi est-il destiné, sinon à un châtiment d’autant plus inévitable que l’une sera sans force pour le protéger, et que l’autre le repoussera loin d’elle[10]». 

Seul l’orgueil (Galates 6.13) pousse les hommes à se faire circoncire, sans comprendre qu’ils se replacent sous un régime qui les condamne. À partir de là, il convient à chacun de se positionner soit sous le régime de la Loi, soit sous celui de la grâce (Galates 5.2-4).  R. Alan Cole observe judicieusement : « Personne ne peut être justifié de deux façons en même temps, on ne peut être justifié à la fois par la foi en Christ et par nos propres efforts. La foi et la grâce représentent un ‘tout ou rien’[11] ». Paul adresse ce sévère avertissement « Moi, Paul, je vous le déclare : si vous vous faites circoncire, Christ ne vous sera plus d’aucune utilité » (Galates 5.2). Se faire circoncire c’est non seulement se replacer sous le régime de la Loi, mais c’est aussi nier la pleine suffisance du sacrifice de Christ et se séparer de lui (Galates 5.4). 

Une des preuves de l’inefficacité de la Loi en matière de salut est le don de l’Esprit. En Galates 3.2-5, Paul interroge les chrétiens tentés par un retour à la Loi : « Je ne vous poserai qu’une seule question : à quel titre avez-vous reçu le Saint-Esprit ? Est-ce parce que vous avez accompli la Loi, ou parce que vous avez accueilli avec foi l’Évangile que vous avez entendu ? Voyons ! Lorsque Dieu vous donne son Esprit et qu’il accomplit parmi vous des miracles, le fait-il parce que vous obéissez à la Loi ou parce que vous accueillez avec foi l’Évangile que vous avez entendu ». La réponse est évidente : Le don de l’Esprit constitue l’accomplissement d’une promesse eschatologique annoncée par les prophètes (notamment Jérémie 31.31-34) qui s’obtient par la foi en Jésus-Christ et non par la Loi. Pour Paul, le don de l’Esprit est une des bénédictions qui accompagne le salut en Jésus-Christ par grâce. Les Galates ont reçu gratuitement l’Esprit sans avoir besoin d’observer les ordonnances mosaïques. « Puisque les Galates possèdent l’Esprit, ils sont clairement chrétiens et appartiennent au peuple de l’alliance ; donc, la circoncision et l’obéissance à la Loi ne sont pas nécessaires pour appartenir à son peuple[12] ».

Dans la perspective paulinienne, la Loi appartient à l’Ancienne Alliance, à l’âge ancien, l’Esprit lui, caractérise les croyants de la nouvelle alliance qui appartiennent déjà à la nouvelle création. Le nouvel âge, introduit par la mort, la résurrection, l’ascension et la session de Jésus-Christ et par le don de l’Esprit, est l’âge de l’Esprit. L’expérience de l’Esprit saint est la garantie de la justification finale et de l’inclusion dans le peuple de Dieu.

II. La loi était une étape temporaire dans le plan de Dieu

Beaucoup de juifs de l’époque du second Temple « considéraient la Loi comme fin en soi éternelle[13]  ». Par exemple, le livre apocryphe de Baruch enseigne : « La sagesse, c’est le livre des commandements de Dieu, et la Loi qui subsiste à jamais ; Tous ceux qui s’y attacheront arriveront à la vie, Mais ceux qui l’abandonneront iront à la mort » (Baruch 40.1). Le livre des Jubilées, autre écrit juif de cette période, prétendait que le Sabbat était éternel au point que même les anges étaient tenus de l’observer (Jubilées 2.17[14]). Certains auteurs allaient même jusqu’à soutenir qu’Abraham, le père des croyants, se trouvait sous le régime de la Loi. Ainsi, la sagesse de Ben Sira, datée de 180 avant Jésus-Christ, mentionne : « Abraham a gardé la Loi du Très-Haut, et il est entré en alliance avec lui. Il a institué cette alliance dans sa chair, et, dans l’épreuve, il s’est montré fidèle » (Sirac 44.20). 

Il est probable que les Judaïsants étaient influencés par ce contexte. Dans sa lettre, Paul vient remettre en question cette compréhension erronée de la Loi de Moïse. Pour reprendre les mots de Barclay, « l’arc narratif majeur en Galates 3-4 va de la promesse(s) abrahamique à l’événement-Christ (et Esprit), une ligne dans laquelle la Torah joue un rôle subsidiaire et limité dans le temps[15] ». En Galates 3.15-18, Paul explique en effet que l’alliance abrahamique (la promesse) précède l’alliance mosaïque (la Loi). L’apôtre précise très clairement : « Eh bien, je dis ceci : une alliance a été conclue par Dieu en bonne et due forme à la manière d’un testament ; la Loi est survenue quatre cent trente ans plus tard : elle ne peut donc pas annuler cette alliance et réduire par là même la promesse à néant » (Galates 3.17).

Le raisonnement de Paul est limpide : dans l’histoire de la rédemption, l’alliance abrahamique (Genèse 12, 17) a été établie plusieurs centaines d’années avant l’alliance mosaïque (Exode 20-23). La promesse faite à Abraham ne peut donc pas être annulée par le don de la Loi.

De plus, Abraham n’a pas pu être justifié par la Loi puisqu’il était sous le régime de la grâce (Galates 3. 7). Saint Augustin résume très justement : « Ce qui est péremptoire pour l’Apôtre, c’est que la Loi n’était pas donnée encore, et que n’étant promulguée que si longtemps après, elle ne pouvait annuler les antiques promesses faites à Abraham. Effectivement, si c’est la Loi qui justifie, Abraham n’a pas été justifié, puisqu’il a vécu bien avant la Loi[16] ». Abraham a été justifié par la foi seule, de même tous ceux qui placent leur confiance en Christ obtiennent sa bénédiction et sont sauvés (Galates 3.9) « Ceux qui appartiennent à la famille d’Abraham n’entrent pas dans la famille en souscrivant à la Loi de Moïse. Ils deviennent enfants d’Abraham lorsqu’ils sont unis à Jésus-Christ, la descendance d’Abraham. Ainsi, ils reçoivent la promesse comme un cadeau[17] ».

La subordination de l’alliance mosaïque à l’alliance abrahamique est rendue manifeste par la nécessité d’une médiation (Galates 3.19-20). R. Alan Cole décrypte ces versets : « Dieu lui-même a établi une alliance directement avec Abraham : aucun intermédiaire n’est mentionné, angélique ou autre. Mais, au Sinaï, Israël avait peur d’être directement confronté à Dieu (Exode 20.18-19), ainsi, ils exigèrent que Moïse serve de médiateur entre Dieu et eux[18]». Non seulement l’alliance abrahamique a priorité sur l’alliance mosaïque, mais en plus l’alliance mosaïque a pris fin avec la venue de la descendance spéciale d’Abraham, Christ. Blake White explique que « la Loi avait un point de départ défini et une fin définie. Elle devait être en vigueur après la promesse jusqu’au Messie[19]».

Faut-il en conclure que la Loi était inutile et allait à l’encontre du plan de rédemption divin ? Paul résiste à tout antinomisme : « La Loi irait-elle donc à l’encontre des promesses divines ? Certainement pas ! » (Galates 3.21). Au contraire, la Loi représentait une étape nécessaire dans le plan du salut divin. Dans leur magnum opus, God’s Kingdom through God’s Covenants, Stephen Wellum et Peter Gentry précisent, à propos de l’histoire de la rédemption : « Le plan éternel unique de Dieu se déroule étape par étape, avant de trouver son accomplissement en Christ, et les alliances sont le moyen principal par lequel le plan de Dieu nous est dévoilé. Ce fait en vue, il vaut mieux voir toutes les alliances comme liées entre elles et dépendantes les unes des autres[20]».

Aucune alliance ne doit être minimisée ou retranchée, pas même l’alliance temporaire du Sinaï. Au chapitre 4, Paul compare à nouveau les deux alliances au travers de l’analogie des deux fils d’Abraham (Galates 4.2131). Cette « allégorie » a suscité beaucoup de polémique, que signifie-t-elle ? Les fils de l’esclave (Agar) appartiennent encore à l’alliance mosaïque (la Jérusalem actuelle) tandis que les fils de la femme libre (Sarah) font déjà partie de la Jérusalem d’en haut. A nouveau, il est perceptible qu’aux yeux de Paul, ceux qui se replacent sous la Loi de Moïse appartiennent à l’ancien âge, caractérisé par le péché et l’esclavage, tandis que ceux qui placent leur foi en Christ participent déjà au nouvel âge, celui de l’Esprit et de la liberté.

Mais, alors, pourquoi Dieu a-t-il donné la loi ? C’est vers cette question que nous nous tournons à présent. 

La suite dans un prochain article


[1] John Stott, Galates, Appelé à la liberté, Commentaire de l’épître aux Galates, Saint-Liéger : Emmaüs, 1996, p.9.

[2] Martin Luther, Œuvres, Tome XV, commentaire de l’épître aux Galates, chapitre 1-3, Genève : Labor et Fides, 1989, p.7. 

[3]  John M.G. Barclay, Paul and the gift, Grand Rapids : William B. Eerdmans Publishing Company, 2015, p.400. 

[4] F.F. Bruce, The Epistle to the Galatians, The New International Greek Testament Commentary, Grand Rapids : William B. Eerdmans Publishing Company,1982, p.19. 

[5] Jean Chrystostome, Œuvres complètes de Jean Chrystostome, Homélies sur Galates, Publishing Toronto, 2017, Kindle, loc 14613. 

[6] Thomas Schreiner, Galatians, Exegetical Commentary on the New Testament, Grand Rapids : Zondervan, 2010, p.396. 

[7] Thomas Schreiner, Op.cit., p.162-163. 

[8] Thomas Schreiner, 40 questions about Christians and Biblical Law, Grand Rapids : Kregel Academic, 2010, p.53. 

[9] Jean Calvin, Commentaires de Jean Calvin sur le Nouveau Testament, Tome sixième, épîtres aux Galates, Ephésiens, Philippiens et Colossiens, Aix-en-Provence : Kerygma, 1978, p.65. 

[10] Jean Chrystostome, Œuvres complètes de Jean Chrystostome, Homélies sur Galates, Publishing Toronto, 2017, Kindle, loc 11014-11015.

[11]  R. Alan Cole, Galatians, Tyndale New Testament Commentaries, Inter-Varsity Press : Nottingham, 2008, p.192. 

[12] Thomas Schreiner, Galatians, Exegetical Commentary on the New Testament, Grand Rapids : Zondervan, 2010, p.182.

[13] Blake White, Galatians : A Theological Interpretation, Frederick : New Covenant Media, 2010, p.1. 

[14] « Le Livre des Jubilées », disponible sur : http://www.pseudepigrapha.com/jubilees/2.htm, consulté le 15/06/20

[15] John M.G. Barclay, Paul and the gift, Grand Rapids : William B. Eerdmans Publishing Company, 2015, p.401. 

[16] Saint Augustin, « Commentaire sur Galates », disponible sur : http://www.abbaye-saintbenoit.ch/saints/augustin/comecr2/galates.htm, consulté le 15/06/20

[17] Thomas Schreiner, Galatians, Exegetical Commentary on the New Testament, Grand Rapids : Zondervan, 2010, p.232.

[18] R. Alan Cole, Galatians, Tyndale New Testament Commentaries, Inter-Varsity Press : Nottingham, 2008, p.150. 

[19] Blake White, Galatians : A Theological Interpretation, Frederick : New Covenant Media, 2010, p.70. 

[20] Peter J. Gentry et Stephen Wellum, God’s Kingdom through God’s covenants, A concise Biblical Theology, Wheaton : Crossway, 2015, p. 252. 

un commentaire

  1. […] un article précédent, mon collègue Matt Moury nous a livré la première partie de son analyse du rôle de la loi dans […]

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